Voyage à travers les Terroirs Vinicoles d’Espagne

Entre Atlantique et Méditerranée, l’Espagne révèle ses trésors viticoles dans une mosaïque de climats et de sols d’exception. Chaque région porte en elle l’empreinte de son histoire, de ses cépages autochtones et de ses traditions. Partez à la découverte de ces terroirs singuliers où la passion des vignerons donne naissance à des vins authentiques.

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Toro

La D.O. Toro se situe en Castilla y León entre les provinces de Zamora et Valladolid. Elle et est irriguée par le fleuve Duero. À Toro, la culture de la vigne et la commercialisation des vins vont de pair avec l'histoire de la région, les moines y cultivant déjà la vigne au XIIIe siècle. Toro possède un patrimoine privilégié de vignobles pré-phylloxériques étant donné qu'elle fut l'une des très rares régions à être épargnée par le phylloxéra au début du XXe siècle en raison des caractéristiques de ses sols sablonneux. Cette région est également connue sous le nom de "Tierra del Pan" (terre du pain) en raison des vastes champs de blé qui l'entourent.

Géographie et sol
La région présente une géologie complexe avec plusieurs types de sols. On trouve principalement les sols tertiaires qui se composent de sables, les sols quaternaires qui se composent de sables et de galets roulés similaires à ceux qu'on trouve sur Châteauneuf-du-Pape, ainsi que des sols d'argilo-calcaires. Le vignoble couvre environ 4 000 hectares et se situe principalement dans les vallées de la Guareña entre 600 et 750 mètres d'altitude. La résistance naturelle des sols sablonneux au phylloxéra s'explique par le fait que le sable, de part sa structure et sa mobilité empêche par écrasement les formes radicicoles du puceron de descendre vers les racines des vignes. Cette particularité géologique a permis de préserver un patrimoine unique de vignes franches de pied, non greffées, véritables témoins du patrimoine végétal d'avant la crise phylloxérique. On y retrouve en majorité de la Tinta de Toro qui est l'adaptation du Tempranillo à la région et la Malvasía Blanca.
Climat
Le climat de la région de Toro est extrême et continental, avec des influences atlantiques mais considéré tout de même comme semi-aride.La température moyenne annuelle est de 12,9°C et on retrouve environ 429 mm de précipitations par an. Ce climat continental se caractérise par d'importantes variations de température au fil des saisons pouvant descendre jusqu'à -20°C en hiver et monter jusqu'à 30°C en été. La forte amplitude thermique annuelle est une caractéristique typique des régions éloignées du littoral où les vents et les précipitations proviennent de l'intérieur des terres sans effet modérateur de l'océan. Toro subit une plus grande quantité de précipitations pendant la saison hivernale qu'en été ce qui accentue le stress hydrique estival. Les étés chauds sont parfois arrosés par une pluviométrie orageuse avec des pluies moins régulières mais plus intenses qu'en climat océanique. Cette irrégularité des précipitations combinée avec le caractère relativement sec du climat continental, contraint les racines des plantes à aller très en profondeur pour rechercher l'eau.
Pratiques viticoles
La D.O. Toro a connu une transformation notable depuis les années 1990. Historiquement, les vins étaient puissants, très extraits, avec un fort taux d'alcool et une vinification rustique. Depuis l'arrivée de nouveaux domaines et œnologues, la vinification s'est modernisée : maîtrise des températures, extraction plus douce, sélection parcellaire selon les sols. Les sols jouent un rôle clé : les graves donnent des vins structurés, les argiles apportent de l'équilibre, et les sables offrent finesse et souplesse. Les vieilles vignes (souvent non greffées) sont particulièrement valorisées pour leur faible rendement et la concentration du fruit. Les traitements sont limités par le climat sec, avec une tendance croissante vers l'agriculture biologique. L'usage du bois a été réduit au profit d'élevages plus neutres (foudres, amphores), et de plus en plus de domaines adoptent des pratiques biodynamiques. Aujourd'hui, on produit sur la D.O. Toro en majorité des vins plus équilibrés, expressifs de leur terroir, marquant un net virage vers la finesse et l'authenticité.

Le Txakoli

Le Txakoli est un vin spécial qui a toujours été lié au peuple basque et jusqu'à présent fondamentalement lié à la côte. Il bénéficie de trois appellations d'origine : la D.O Arabako Txakolina, la D.O Bizkaiko Txakolina et la D.O Getariako Txakolina, créées respectivement en 1994, 1994 et 1990 pour promouvoir la production de ce vin basque traditionnel. La signification du « txakoli » tel que nous le connaissons aujourd'hui est « vin fait maison » ou « vin élaboré à la ferme » qui dérive du basque « etxakoa » (fait maison). Ce terme a évolué vers « etxakon » témoignant de la tradition domestique de ce vin. Les variétés principales sont Hondarribi Zuri (80% de la production) et dans une moindre mesure (20%) Gros Manseng, Petit Manseng et Petit Corbu. Il est important de noter que des analyses récentes montrent que l'Hondarribi Zuri est en fait le même cépage que le Courbu Blanc du sud-ouest français et non pas un cépage indigène du Pays basque comme on le pensait auparavant.

Géographie et sol
Les trois appellations de Txakoli se répartissent sur des terroirs distincts avec des caractéristiques géologiques spécifiques : La D.O Getariako Txakolina, située à seulement 30 km de la frontière française, est bordée par la côte atlantique au nord et les Pyrénées à l'est. Cette région, connue pour ses fortes précipitations et s'organise autour des municipalités de Getaria, Zarautz et Aia. Les sols y reçoivent l'influence climatique directe de la mer Cantabrique. La D.O Bizkaiko Txakolina couvre environ 250 hectares de vignobles répartis dans 82 municipalités différentes de la province de Biscaye et s'étendant le long de la côte biscayenne. Les sols argileux et graveleux caractérisent cette zone côtière. La D.O Arabako Txakolina, située dans la vallée d'Ayala, présente des caractéristiques plus continentales. Les vignobles sont situés à des altitudes plus élevées, entre 330 et 400 mètres notamment dans les villages d'Artomaña et Lezama. Les sols sont de type argilo-calcaire et argileux avec du sable de pierre reposant sur un substrat calcaire. Cette altitude et cette distance relative de la côte (moins de 50 km de Bilbao) confèrent à cette zone un climat particulier où l'influence atlantique se combine à des conditions d'altitude permettant une maturation plus lente des raisins. Cette diversité de terroirs explique les légères différences dans les profils des vins : ceux d'Arabako Txakolina ont une teneur en alcool légèrement supérieure aux deux autres dénominations et sont légèrement moins acides, tandis que tous conservent ce caractère frais, herbacé et fruité typique qu'on lui connait.
Climat
Ces trois appellations de txakoli sont exposées et définies par un climat purement atlantique, probablement l'influence atlantique la plus marquée qui existe dans le vin espagnol, même au-dessus de régions comme la Rías Baixas. Le climat de la D.O. Txakoli est de type océanique humide fortement influencé par la proximité de la mer Cantabrique. Il se caractérise par des températures modérées tout au long de l'année, avec des hivers doux et des étés frais, favorisant une maturation lente des raisins. La région est connue pour ses fortes précipitations variant entre 1 000 et 1 600 mm par an, celles-ci sont bien réparties sur l'année. Cette forte pluviométrie, combinée à une humidité constante et à la présence fréquente de brouillards, notamment au printemps et à l'automne, impose une vigilance accrue face aux maladies fongiques telles que le mildiou ou l'oïdium. La plus grande menace combinée aux risques de maladies commune à toutes les zones reste le risque de gel printanier, particulièrement dans les zones d'altitude.
Pratiques viticoles
Dans les appellations du Txakoli, la viticulture s’est longtemps adaptée aux conditions climatiques humides du Pays basque en utilisant des systèmes de conduite traditionnels comme la pergola, permettant une meilleure aération des grappes afin de limiter les maladies fongiques. Aujourd’hui, cette méthode tend à être remplacée par des palissages verticaux modernes qui facilitent la mécanisation et le contrôle du feuillage tout en maintenant une bonne exposition et ventilation des raisins. Le travail en vert est courant afin de contenir la vigueur de la vigne. La gestion des maladies comme le mildiou, l’oïdium ou la botrytis reste un enjeu majeur dans cette région en raison des fortes précipitations, de l’humidité constante et du brouillard fréquent. Cela rend les traitements phytosanitaires nécessaires, bien que de nombreux domaines cherchent aujourd’hui à réduire leur impact environnemental. Ainsi, une des évolution notable de la région ces dernières années est l’adoption croissante de pratiques plus durables : plusieurs vignerons s’inspirent de la biodynamie, malgré les défis posés par le climat. L’entretien des sols se fait souvent avec un enherbement naturel ou un travail minimal pour éviter l’érosion notamment sur les parcelles en pente. Les vendanges ont lieu tôt, dès début septembre, afin de préserver la fraîcheur naturelle des raisins et éviter les pluies d’automne. Elles sont majoritairement manuelles surtout dans les zones escarpées, avec un tri rigoureux pour éliminer les grappes touchées par les maladies. L’ensemble de ces pratiques vise à produire des vins à l’identité marquée : légers, vifs, très acides, avec souvent une légère effervescence typique du style Txakoli traditionnel.

La Ribera del Duero

La D.O Ribeira del Duero est relativement jeune, mais elle se situe dans une terre dont l’histoire du vin remonte à plus de 2500 ans, comme en témoigne le site archéologique préromain de Peñafiel datant du IV av. J-C. Ce terroir privilégié pour la viticulture est situé sur le plateau nord de l'Espagne dans la région de Castilla y León. Le fleuve Duero est l’axe central de cette franche viticole de 115 km de long et de 35 km de large qui s’étend le long de Burgos, Ségovia, Soria et jusqu'à Valladolid.

Géographie et sol
Les vignobles se situent généralement entre 720 et 850m dans les vallées, mais ils peuvent atteindre 1000m d'altitude sur quelques collines reculées. Les sols de la région sont recouverts de sédiments qui constituent les couches de sables limoneux ou argileux. Normalement, les parcelles les plus proches du Duero ont un pourcentage de sable plus élevé, tandis que celles qui sont plus éloignées ont plus de cascajo ou gravier. Ici, le Tempranillo, ou le Tinto Fino comme il est appelé localement dans la région est le cépage roi de la D.O. Bien que l’on puisse aussi trouver dans de moindres mesures du Cabernet Sauvignon, du Malbec et du Merlot. On y retrouve également quelques parcelles d'un cépage blanc endémique nommé Albillo, bien que les vins blancs de la Ribera soient pour le moment encore assez rares.
Climat
Le climat est méditerranéen avec un caractère continental. Il est caractérisé par des hivers très froids et des étés très chauds avec également de grandes amplitudes thermiques entre le jour et la nuit. Disposant de plus de 100 km de long, la climatologie de l’extrême ouest de la DO présente des différences significatives par rapport à celle de l’extrême est. Les vignobles sont également exposés à de fortes rafales de vent qui influencent les conditions de maturation. Le gel tardif et la grêle sont deux facteurs qui conditionnent de manière significative la Ribera del Duero, ces conditions extrêmes créant paradoxalement des conditions idéales pour une maturation lente et équilibrée du Tempranillo.
Pratiques viticoles
Dans la D.O. Ribera del Duero, la viticulture repose sur un équilibre entre tradition et modernité. Les vieilles vignes, souvent conduites en gobelet constituent une part importante du vignoble. Parmi elles, certaines vignes centenaires ont traversé les siècles sans greffe, naturellement protégées du phylloxéra par la leurs sols sablonneux. À côté de ces parcelles historiques, les nouvelles plantations adoptent généralement un palissage moderne, facilitant la mécanisation et le contrôle de la vigne. Les rendements sont volontairement faibles, autour de 30 hl/ha voire moins chez certains vignerons ce qui permet une belle concentration des raisins. La majorité des exploitations pratiquent une viticulture raisonnée, et un nombre croissant s’oriente vers l’agriculture biologique ou biodynamique, même si cela reste en développement. Le travail du sol est souvent réalisé par labour mécanique, limitant l’usage d’herbicides. Des pratiques comme l’ébourgeonnage, l’effeuillage ou la vendange en vert sont couramment mises en œuvre pour améliorer la qualité des raisins et réguler la charge de la vigne. La récolte se fait généralement manuellement entre fin septembre et début octobre, en fonction des différents micro-climats.

La Rueda

La D.O Rueda se situe au cœur de la région Castilla y León, au nord-ouest de Madrid, s'étendant entre les provinces de Valladolid, Ségovia et Ávila. Cette appellation s'est imposée comme la référence mondiale des vins blancs espagnols, portée par son cépage emblématique, le Verdejo. Il témoigne d'une tradition viticole millénaire : introduit supposément par les mozarabes au XIe siècle, il a su traverser les siècles pour devenir l'âme même de ces terres castillanes. Aujourd'hui, la Rueda incarne parfaitement l'alliance entre héritage historique et modernité viticole, offrant des vins blancs vibrants.

Géographie et sol
Le paysage de la Rueda se caractérise par un relief doux et vallonné, ponctué de terrasses alluviales qui longent les rives du fleuve Duero. Ces sols présentent une composition particulièrement adaptée à la viticulture : caillouteux en surface, ils offrent un excellent drainage tout en conservant une structure facile à travailler. Cette géologie composée de dépôts alluviaux et de graves crée des conditions idéales pour l'épanouissement du Verdejo. Ce cépage autochtone qui occupe la plus grande superficie de l'appellation a développé au fil des siècles une adaptation parfaite à ces terroirs caillouteux. Les sols pauvres, bien drainés concentrent les arômes et préservent l'acidité naturelle du raisin.
Climat
Le territoire de la Rueda DO évolue sous l'influence d'un climat continental marqué, caractéristique du plateau castillan. Les hivers y sont particulièrement rigoureux et prolongés avec des températures pouvant descendre bien en dessous de zéro. Les étés se révèlent chauds et secs créant des conditions de stress hydrique bénéfiques à la concentration aromatique. Cette amplitude thermique saisonnière, accentuée par l'altitude moyenne de 700 à 800 mètres, favorise une maturation lente et progressive du raisin. Les nuits fraîches estivales préservent l'acidité naturelle du Verdejo, élément clé de l'équilibre et de la fraîcheur des vins blancs de Rueda. Cette alternance climatique extrême forge le caractère unique des vins de la région, alliant puissance aromatique et vivacité.
Pratiques viticoles
La Rueda présente aujourd'hui un visage contrasté, reflet de l'évolution moderne de la viticulture espagnole. Historiquement marquée par l'industrialisation, la région compte encore de nombreuses caves coopératives de grande envergure qui exploitent d'immenses étendues de vignes, souvent vendangées mécaniquement pour répondre aux demandes du marché de masse. Cependant, depuis une décennie, un mouvement de fond transforme le paysage viticole : de nouveaux vignerons, animés par une philosophie artisanale, redonnent ses lettres de noblesse au Verdejo. Ces producteurs à taille humaine privilégient des méthodes de culture propres et durables, valorisant la typicité du terroir et la qualité sur la quantité. Cette dualité crée aujourd'hui une mosaïque fascinante où coexistent des vins d'entrée de gamme accessibles et des cuvées d'exception, offrant une palette de prix et de qualités qui témoigne de la richesse et du potentiel encore inexploré de cette appellation emblématique.

Le Priorat

Terre de légendes et de mystères, le Priorat plonge ses racines viticoles dans une histoire millénaire marquée par la spiritualité et l'excellence. C'est ici, au XIIe siècle que les moines chartreux fondèrent la Chartreuse de Scala Dei "l'escalier de Dieu" guidés par la vision mystique d'un berger qui avait vu des anges monter au ciel par des échelles dorées. Ces mêmes moines, qui développèrent plus tard la célèbre liqueur de Chartreuse lors de leur exil à Tarragone au début du XXe siècle, furent les pionniers d'une viticulture héroïque sur les pentes escarpées de la Sierra de Montsant. Après des siècles d'oubli, cette région d'exception a connu une renaissance spectaculaire depuis les années 1990. Portée par une nouvelle génération de vignerons visionnaires qui ont su révéler le potentiel extraordinaire de ces terroirs. Aujourd'hui, le Priorat s'impose comme l'une des appellations les plus prestigieuses d'Espagne et fait parti des 3 appellations certifiées D.O.Q.

Géographie et sol
C'est à 1h30 de route au sud de Barcelone, en poussant légèrement dans l'intérieur des terres, que se trouvent les vignobles du Priorat qui se déploient sur seulement 1 850 hectares, entre 100 et 750 mètres d'altitude. Le Priorat est une forme d'unité paysagère compacte et bien définie, formée par le grand amphithéâtre montagneux qui s'étend au pied de la sierra de Montsant. Cette région montagneuse s'organise autour des vallées des rivières Siurana et Montsant, où les vignes sont cultivées sur des versants abrupts et des terrasses creusées dans le sol dur. La D.O.Q Priorat est structurée autour de 12 zones viticoles correspondant aux différents villages : Bellmunt del Priorat, Gratallops, el Lloar, la Morera de Montsant, Porrera, Poboleda, Scala Dei, Torroja del Priorat, la Vilella Alta, la Vilella Baixa, et quelques autres communes. Chaque zone a été définie en prenant en compte des variables géographiques, environnementales, climatiques, sociales, historiques spécifiques. La spécificité des terroirs de chaque village joue avec les rendements très faibles provoqués par les sols arides composés d'ardoises, de Llicorella, de quartz et par endroit de schistes. Cette fameuse Llicorella, nom catalan pour désigner les ardoises métamorphiques rougeâtres à noires de la période carbonifère. À noter qu'une grande partie du territoire du D.O Priorat bénéficie d'une protection du paysage : Réseau Natura 2000, témoignant de la richesse environnementale de cette région sauvage aux paysages spectaculaires.
Climat
Comme le Montsant, le Priorat est associé au climat tempéré méditerranéen mais sur des altitudes plus hautes conférant plus de fraîcheur. La région dont le centre se trouve sur Gratallops, se trouve entre 300 et 700 mètres d'altitude avec une pluviométrie annuelle d'environ 300 mm/an. Ce climat présente des contrastes plus extrêmes que la plupart des zones continentales avec des variations marquées entre vallées et hautes terres. Les étés sont chauds et secs, particulièrement dans les communes de l'intérieur comme Las Vilellas, Bellmunt et Lloà qui enregistrent les températures les plus élevées. Les rares précipitations estivales deviennent de plus en plus faibles, voire absentes, à mesure que l'on progresse de Falset vers Gratallops et Les Vilellas. Les hivers restent relativement doux grâce à l'influence méditerranéenne bien que l'altitude apporte une fraîcheur notable. La région subit l'influence de la bise, un vent froid et sec qui souffle du nord-ouest depuis le bassin de l'Èbre et arrive avec plus ou moins d'intensité dans tout le Priorat.
Pratiques viticoles
Dans cette région, peu de mécanisation possible, tout le travail est de manière plutôt générale effectué à la main. Les sols d'ardoise, de calcaires sédimentaires et de sables (licorella) confèrent aux vins une minéralité unique et une concentration aromatique élevée mais également de belles finesses. Les faibles productions par hectare et les pratiques culturales rigoureuses garantissent l'obtention de raisins de la plus haute qualité.